
Odeur et saveur des Andes colombiennes
Région du café











café à l'ouest et coca à l'est



Le Cocaier ou Arbre à coca (Erythroxylum coca) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Érythroxylacées originaire d'Amérique du Sud. Elle joue un rôle important dans la culture andine, à travers ses utilisations rituelles ou médicinales et bien sûr la cocaïne est extraite des feuilles de coca.
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Les dictionnaires sont partagés sur le genre du nom de l'arbuste mais s'entendent pour dénommer « la » coca la substance à mâcher qu'il fournit. Elle est appelée mama kuka en langue quechua. Elle pousse à l'état sauvage dans la cordillère des Andes à des altitudes variant de 300 à 2 000 m. Erythroxylum coca Lam. et Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron affectionnent particulièrement les sols acides.
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La feuille est la seule à contenir des alcaloïdes. Elle contient des principes actifs aux propriétés pharmaceutiques intéressantes. Une huile essentielle à salicylate de méthyle, des polysaccharides, des flavonoïdes et principalement des alcaloïdes représentant de 0,2 % à 1,3 % de la composition de la feuille de coca. Parmi ses principes actifs, on peut énumérer la cocaïne (méthyle-benzoyle ecgonine) que tous connaisse comme stupéfiant, l'ecgonine qui agit au niveau du métabolisme des glucides, générant de l'énergie et d'autres dérivés de l'ecgonine : cinnamylcocaïnes, tropacocaïne, et truxilline.
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Avant que l’alcaloïde actif de la coca ne soit isolé, les feuilles ont été mâchées pendant des siècles. Parmi les premiers peuples, on retrouve les Incas. Pour les Incas de Cuzco (ville à plus de 3 600 m d'altitude), mâcher des feuilles revenait à inspirer une bouffée d’oxygène. Par ailleurs, les chasquis ne se séparaient jamais de leur churpa (poche en laine remplie de coca) et pouvaient ainsi travailler à des hautes altitudes.
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La feuille de coca est ainsi devenue une unité de mesure. Les chasquis chargés de porter de lourdes charges sur parfois plus d’une trentaine de kilomètres ne pouvaient effectuer leur mission qu’à l’aide des feuilles de coca. Les distances andines étaient donc exprimées en cocadas. Autrement dit, la quantité de feuilles nécessaires pour effectuer le trajet.
Le café est une boisson énergisante psychotrope stimulante, obtenue à partir des graines torréfiées de diverses variétés de l'arbuste caféier, du genre Coffea. Il fait partie des trois principales boissons contenant de la caféine les plus consommées dans le monde, avec le thé et le maté.
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La culture du café est très développée dans de nombreux pays à climat tropical d'Amérique, d'Afrique et d'Asie, dans des plantations qui sont cultivées pour les marchés d'exportation du commerce international. Il représente souvent une contribution majeure pour l'économie des pays producteurs (économie du café).
Bien que l'image des plantations de café soit souvent associée à celle d'immenses domaines tels que l'on peut en rencontrer dans divers pays, comme au Brésil, la production mondiale de café provient, pour environ 70 %, d'exploitations principalement familiales. Les terres que cultivent ces petits producteurs sont souvent accrochées aux flancs de montagne, parfois jusqu’à 2 000 m d’altitude. Qu'il s'agisse des petits exploitants ou des ouvriers agricoles, la culture du café fait vivre un très grand nombre de personnes, car la cueillette, très rarement mécanisée, requiert un temps de main-d'œuvre important qui forme l'essentiel du coût de production.
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Un jeune caféier est productif trois à quatre ans après plantation. Ensuite l'arbuste peut vivre pendant de nombreuses décennies. La cime est rabattue pour éviter un trop grand développement en hauteur. Lorsque les fruits parviennent à maturité, six à huit mois après la floraison pour l'arabica, neuf à onze mois pour le robusta, la récolte du café peut commencer.
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Le fruit du café est un type de drupe, c'est-à -dire que les fèves sont recouvertes de la chair d'un fruit. Après la récolte, le café doit être rapidement débarrassé de son enveloppe charnue par séchage ou par lavage. Le café peut être conservé, protégé par sa coque pendant un certain temps. Certaines récoltes sont même ainsi vieillies pour améliorer la saveur du café. Ce sont les grains séchés ou lavés, puis décortiqués qui s'échangent sur les marchés internationaux.
Arrivés à destination, les grains sont torréfiés (fortement chauffés, on parle aussi de brûlage ou de grillage), ce qui développe leur arôme et leur donne leur couleur foncée. Ils sont ensuite moulus.​​


La grande région du café est contrôlé par de grandes multinationales qui est sous juridiction fédérale protégée par l'armée régulière, tandis que la grande région de la coca est contrôlé par de grande multinationales (possiblement les mêmes que le café) qui est sous juridiction fédérale protégée par disont des milices privées spécialisées dans les guerillas en cas de problèmes. On peut supposer que la juridiction fédérale est contrôlé par les cartels....du café !
Bien sûr l'espace aérien colombien est protégé par l'armée de l'air américaine afin d'assurer la distribution équitable du café au travers le monde.
blond - cannelle - médium - robe de moine - brun - brun foncé - mi-noir - noir​​
Niveaux de torréfaction :​​





