
Le choc des culture !
Tribu Massai de Samburu
Photo prise : Archer Point, Zone Kénya - Éthiopie
Ethno-archéologue dans l'âme à la recherche des origines
J'ai la géographie, la nature dans l'âme depuis tout petit. Mes encyclopédies de jeunesse ont forgé ma culture. Mon ambition pour la découverte des autres origines est arrivé relativement tôt dans ma vie et je suis parti découvrir le monde il y a maintenant près de 40 ans. Au cours de mes aventures J'ai su déniché des chemins hors des sentiers battus pour faire ces rencontres ethno-archéologiques exclusives.
Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.. Ce réservoir commun évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en de multiples manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer en société.
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En ethno-archéologie et en anthropologie sociale et culturelle, par sa « culture » nous voulons distinguer chaque groupe humain occupant un certain espace géographique pendant une période donnée. Nous nous appuyons pour ce faire sur la répartition homogène dans cet espace géographique d'un certain nombre de types d'objets (formes de poteries, outils de silex, art mobilier, architecture, pratiques funéraires, etc.) et ainsi définir la « culture matérielle » de chaque « culture » entendue de ce point de vue ethno-archéologique.
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Les peuples autochtones, ou peuples indigènes, sont « les descendants de ceux qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l'époque où des groupes de population de cultures ou d'origines ethniques différentes y sont arrivés et sont devenus par la suite prédominants, par la conquête, l'occupation, la colonisation ou d'autres moyens ». Les peuples autochtones représentent environ 370 millions de personnes dans le monde, vivant dans plus de 70 pays. Moins de 5% de la population mondiale.
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Ceci étant dit vous trouverez ici les rencontres inusitées, surprenantes, impressionnantes avec des gens qui ont bien voulu m'ouvrir leur porte dans des lieux souvent loin des regards et loin de la civilisation comme on la connait. Hébergé et nourri de façon traditionnel par ces peuples qui n'ont plus que leurs traditions à troquer avec des intrépides puisque l'homme moderne a tout détruit.
Voici donc les dernières premières nations rencontré autour du globe


ASIE
SUD-EST
Padaung
Les Karens vivent majoritairement en Birmanie dans trois régions, au Sud-Ouest, dans le delta de l’Irrawaddy, au centre, dans le massif montagneux de Pegu Yoma, et à l'Est, dans les collines frontalières de la Thaïlande.
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Les Kayah, appelés aussi Karenni (ou Karens rouges) du fait du châle à rayures rouges qu’ils portent traditionnellement, habitent l'État birman du même nom. Les femmes kayah ont pu être qualifiées de « femmes éléphants » parce que l’usage voulait qu’elles s’entourent les jambes d’anneaux de coton laqué. Quant aux Padaung, autre sous-groupe de Kayah, ils sont (ou étaient) connus pour leurs « femmes-girafes » au cou entouré d’anneaux de cuivre ou de laiton.
​C’est autour de l’âge de cinq ans que les fillettes reçoivent leur premier collier-spirale et celui-ci est remplacé par une spirale plus longue au fur et à mesure de leur croissance (ce ne sont donc pas des anneaux que l’on ajoute, mais toute la spirale que l’on change).
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Le kayan ou padaung est une langue tibéto-birmane du groupe karen parlée dans l'est de la Birmanie. Aucune forme d'écriture connu.
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Birmanie


AMÉRIQUE
SUD

Huiloc Patacancha
Les Quechuas sont les dépositaires de la civilisation inca. Principalement localisés dans les régions andines du Pérou, de la Bolivie, et de l'Équateur, les Quechuas ou Kichwas se rencontrent aussi au sud de la Colombie (où ils sont appelés Ingas).
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Sur le chemin qui mène à la communauté d’abord, ces heures de routes sans croiser un commerce, un hôpital, cet éloignement qui rapproche de soi, rend fort et fragile. La rencontre avec la communauté de Huiloc Patacancha fut difficile car combien d'entre-nous pourrait survivre à l'hivers sans électricité et sans eau courante.
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Voir ces femmes et ces hommes maîtriser les ressources naturelles de l’herboristerie à ciel ouvert qui les entoure et leurs travaille de tisserie est une leçon d'humilité. Bien que ces ouvrages leurs donnent de quoi troquer, les distances à parcourir à pied avant de pouvoir échanger son sans fin.
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Le Quechua est la langue d'usage dans les andes. Une forme d'écriture existe mais essayer de le parler est insurmontable.
Retrouvez-les dans l'aventure au Pays Inca


Gagnant d'un concours de photos
''Les critiques des médias Europe''
Communidad Andina

Amazonie



AMÉRIQUE
SUD
Plusieurs mois passé dans
la jungle avec eux après
l'épreuve de l'ayahuasca qui
me value un coma de 3 jours.
Ticuna
La rivière Javary, la rivière Javari ou la rivière Yavarí (en espagnol : Río Yavarí) est un affluent de l’Amazone de 1 184 km qui forme la frontière entre le Brésil et le Pérou sur plus de 500 km. Il est navigable en canoë sur 900 km depuis son embouchure jusqu’à sa source dans les hauts plateaux d’Ucayali, mais seulement 260 ont été trouvés adaptés à la navigation à vapeur.
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​Les Tikuna constituent l'un des groupes les plus importants d'Indiens d'Amazonie. Ils se partagent une langue tonale (5 tons) composée de trois dialectes. Ils vivent sur les rives du fleuve Amazone où ils pratiquent la pêche, la chasse continuant à être privilégiée par ceux vivant dans les affluents de la vallée de Javari.
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On se plaint avec la mouche noire et le maringuin. En Amazonie il y a au delà de 50 variétés de moustiques qui piques.​ Hébergé par la nature les repas sont partagé que si tu participes à la pêche et à la chasse. Seul les enfants ont le privilège de pouvoir chasser et manger du singe. Poisson, caiman, varant et serpent sont au menu.
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Un visa de séjour en zone indigène délivré par l'armée Brésilienne est obligatoire...et quelqu'un qui connaît les rivières pour t'y amener et te ramener !


Inde



ASIE
CENTRALE

Orchhâ est une petite ville d'Inde dans le District de Tikamgarh de l'état du Madhya Pradesh qui était la capitale de l'état princier du même nom.
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Orchhâ resta capitale jusqu'en 1783 lorsque les Bundelâ la déplacèrent à Tikamgarh, et l'État princier d'Orchhâ subsista jusqu'en 1950 puis fut intégré dans les États du Vindhya-Pradesh puis du Madhya-Pradesh.
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Les Bundelâ sont des râjputes qui se sont installés dans le Bundelkund, dont le nom dérive du leur, une région du Madhya Pradesh au sud de la rivière Yamunâ, vers le XIIIe siècle, profitant probablement de la disparition des Chandelâ. Ce sont des gens excessivement zen dans leurs approches et contact humain. L'hospitalité est phénoménale. Nourriture:
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Orchhâ dispose d'une gare ferroviaire, qui se situe à quelques kilomètres du village. C'est d'ailleurs le seul moyen d'y accéder.​ Orchha a un taux d'alphabétisation de plus de 50%. C'est lors d'une mission humanitaire que l'on a abouti à Orcchâ pour venir en aide au village dans le cadre d'un échange culturel. L'Indi est la langue commune en Inde mais chaque région possède sont dialecte.

Kalimantan - Bornéo
Dayak
Les Dayak (ou Daya) sont un ensemble de peuples autochtones des îles de Bornéo, partagée entre l'Indonésie et la Malaisie, de Sumatra et de Célèbes. Cette population est divisée en environ 450 groupes ethniques.
Les Dayak passaient volontiers pour de redoutables « chasseurs de têtes », en raison d'anciennes coutumes de décapitation des ennemis vaincus. Ils avaient également la réputation de faire des coupes à boire dans des crânes minutieusement ciselés. Heureusement ces coutumes ont disparus.
Les lourds anneaux aux bras, aux jambes et aux oreilles sont des coutumes sociales féminine tandis que les hommes utilisent ou utilisaient un piercing génital, l'ampallang, tige de bois, d'or ou d'argent traversant horizontalement le gland et terminée par de petites boules d'agate ou de métal. On va leur laissé ça !
Ils ont développé un habitat particulier que constituent les maisons longues et qui peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres. Celles-ci abritaient des dizaines d'appartements (ou bilek) où vivait la famille souvent composée de trois générations. C'est d'ailleurs dans l'une de celle-ci que nous avons séjourné pendant notre expédition.





OCÉANIE



Kénya
AFRIQUE
Kikuyu
Bien que considéré comme le berceau de l'humanité, les tribus autochtones du Kénya ne bénéficient d'aucunes protection nationale ou internationale actuellement.
Les Kikuyus sont un peuple d'Afrique de l'Est. C'est le groupe ethnique le plus nombreux du Kenya. Ils cultivent les montagnes centrales fertiles et sont également l'un des groupes ethniques les plus économiquement actifs au Kenya. Selon les contes populaires traditionnels, toute la création commence au sommet du Mont Kenya, ce qui fait que les Kikuyus croient être les premiers humains sur la planète. Leur propre Dieu, appelé Ngai, est descendu du ciel et a établi son trône sur cette montagne. De là, il crée le premier homme Gikuyu et lui assigne une épouse, Mumbi. Ngai leur confie les terres autour de Kirinyaga pour qu'ils y habitent avec leurs futurs descendants. À l'époque pré-coloniale, les Kikuyus ne disposent d’aucune institution bureaucratique. Les plus anciens des tribus sont donc ceux qui prennent les décisions et règlent les conflits. Ces décideurs appartiennent à la même riika et ont une cérémonie ituika, pour passer les rênes du pouvoir à la génération suivante.
Ils sont à l’origine de la révolte des Mau Mau dans les années 1950. Dirigée contre les colons qui monopolisaient les Hautes Terres blanches au sein d'un système politique très inégal, la rébellion est partie des milieux paysans sans terres. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont tuées jusqu'à l'écrasement de l'insurrection. Cette lutte représente une étape-clé vers l'indépendance du Kenya.
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Guambianos
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Les Guambianos, également appelés Misak, sont un peuple autochtone de Colombie qui vit principalement dans ce qu'on appelle le territoire Wampia, dans la commune de Silvia, au nord-est du département de Cauca. La population totale du peuple Misak en Colombie est de plus de 20 000 personnes. L'histoire nous montre que le peuple Misak existe des milliers d'années avant 1492. Bien avant l'arrivée des envahisseurs européens. Les Misak parlent le Namtrik, une langue qui appartient à la famille des langues Chibcha. Cette langue est représentée au moyen de graphèmes et de morphèmes trouvés dans les vestiges de tout le territoire de Guambía. Il est étroitement lié à chacun des éléments de Mère Nature, par conséquent, les manifestations à différents moments de l'année indiquent une action spécifique. Ainsi, ils considèrent que la nature est la mère et l’esprit de la vie. Les éléments du cosmos et du monde sont un seul tout qui leur accorde vie, nourriture, sagesse et dignité. Les Guambianos sont chargés de garantir l’équilibre entre la nature et l’homme. Ils doivent la protéger, la cultiver et rendre spirituellement ce qu’ils puisent.
Ils sont réputés pour leurs compétences en tissage et leurs produits tissés sont la principale source de revenus de la communauté, chaque famille possède un métier à tisser qui est utilisé par les femmes pour fabriquer la plupart de leurs vêtements, ainsi que les sacs à dos utilisés par les hommes et les femmes; Ils fabriquent également d'autres accessoires tels que des colliers, des bracelets et des chapeaux traditionnels. Chaque mardi, ils affluent de toute la vallée pour vendre leurs produits agricoles et artisanaux au marché couvert de Silvia.


Colombie


AMÉRIQUE
SUD
Chavista
Cuba était peuplée d'Amérindiens : les Ciboneys et les Taïnos. Les Ciboneys étaient des chasseurs et des pêcheurs qui ont laissé des peintures rupestres - plus de 200 dans les grottes de Punta del Este sur l'île de la Jeunesse. Les Tainos vivaient de la culture et de la chasse et possédaient une forme primitive d'organisation sociale. Ces sociétés disparurent en moins de 50 ans au contact des Européens.
Fidel Castro, en opposition avec l'idéologie capitaliste du nouveau dictateur, organise un premier coup d'État le 26 juillet 1953 sur la caserne de Moncada, qui échoue. Ses participants et Fidel Castro lui-même sont jugés et emprisonnés. Deux ans plus tard, les protestations civiles demandant la libération de Fidel Castro poussent le gouvernement de Fulgencio Batista à l'expulser du pays. Il est ainsi libéré sous contrainte de s'exiler au Mexique. C'est là-bas qu'il prend la tête d'une armée rebelle en 1956, accompagné de son frère Raúl Castro et de Che Guevara, en voyage dans le pays.
De retour à Cuba avec son armée, Fidel Castro renverse la dictature de Fulgencio Batista le 1er janvier 1959. Depuis quelques fidèles sont resté très attaché au passage de Che Gevara au point d’en faire une tribu.
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Cuba



AMÉRIQUE
CENTRALE
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Le peuple Akha est une population montagnarde originaire du Tibet. Les Akhas résident aujourd’hui dans les montagnes de Chine, où le gouvernement les a assimilés aux Hani, en Thaïlande, où ils sont inclus dans les tribus des collines, au Laos, où ils sont appelés Lao sung, et au Myanmar (Birmanie), où ils sont appelés Kaw, ou encore Akha-Ekaw. La langue parlée par les Akhas est le akha ; on lui dénombre un peu plus de 550 000 locuteurs. Bien que les Akha n’aient pas de langue écrite, les hommes sont capables de remonter leur généalogie sur plus de soixante générations ce qui leur a permis de sauvegarder l’identité et l’histoire akha en maintenant les liens entre les clans et les familles.
On reconnait facilement les villages akha à la porte qui en marque l’entrée et à la grande balançoire installée au sein du village. La porte indique la limite entre le monde des humains et celui des esprits et est censée protéger le village contre les brigands, les animaux sauvages et les maladies. Les visiteurs ne doivent jamais la toucher. La balançoire du village sert au moment de la fête de la moisson, au mois d’août ou de septembre. Leur principale activité était traditionnellement la culture de l’opium, mais son interdiction leur impose de se tourner vers la chasse, l’élevage et autres exploitations forestières. Le riz est la culture la plus importante et occupe une place importante dans une grande partie de la culture et le rituel akha.
Akha


Thailande

ASIE
SUD-EST
Bavarois
La Bavière (en allemand : Bayern), officiellement appelée État libre de Bavière, est située dans le Sud-Est de l'Allemagne et est un des seize Länder allemands. Sa capitale est Munich. Elle est nommée simplement Bavaria en latin, Bayern en allemand. Ces noms viennent du peuple des Bavarii ou Baiuvarii (nom transcrit aussi en « Bajuvares » ou « Bayouvares ») qui l’ont occupée. La population se compose de plus de 13 millions d’habitants, soit 16 % de la population fédérale allemande (2e Land sur 16), dont 1,2 million d’étrangers, soit 10 % de la population du Land. Aucun bavarois ne se considère de Germany (pays politique) mais bien des Deutchlands (Terres Allemandes).
Au fil des siècles une multitude d’empires et de klans se succèderont sur les terres germaniques. Les Bavarois, un peuple germanique qui s'était établi à la fin des Grandes invasions sur un territoire recouvrant, outre la Bavière historique, la plus grande partie de l'Autriche et du Tyrol méridional sont aujourd’hui de fiers descendants. Les dialectes bavarois actuels étroitement rattachés aux racines alémaniques mais on retrouve toutefois dans le lexique bavarois des influences gothiques d’où mon appellation du pays des Goths !
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Allemagne




Aymara
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L’aymara, est une langue vernaculaire qui a remplacé de nombreuses autres comme l'uru ou l'uchhumataqu de Bolivie. Les variétés d'aymara forment une sous-famille linguistique avec les variétés de quechua.
Comme pour la plupart des peuples autochtones, il n'y a pas ou peu de documents relatant l'histoire du peuple aymara. Quelques bribes nous sont parvenues au travers des chroniques qui relatent l'époque de la conquête ainsi que quelques récits précolombiens.
Le peuple aymara arrive sur les pourtours du lac Titicaca deux siècles avant notre ère, il concurrence alors les peuplades Uros qu'il repousse vers les rives moins fertiles du lac et les remplace peu à peu dans la région. Développant une culture originale et basant son économie sur le développement de l'agriculture et de l'élevage ainsi que le commerce avec les peuples alentour, le peuple prospère sur les rives bien abritées du lac.
Ce sont ces peuples qui ont formé la civilisation Tiwanaku, dont on peut admirer encore aujourd’hui la capitale, la ville de Tiahuanaco (ou Tiwanaku). À travers les siècles et malgré l'arrivée des colonisateurs, les Aymaras ont réussi à garder vivantes certaines coutumes et traditions.


Bolivie

AMÉRIQUE
SUD

Les Masaï constituent une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d'Afrique de l'Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya et au nord de la Tanzanie. Les Masaï appartiennent au groupe des sociétés nilotiques et ont émigré depuis le Sud du Soudan vers le XVe siècle, accompagnés de leur bétail domestique. Le fait qu’il occupe de nombreux parcs animaliers d’Afrique de l'Est a probablement contribué à faire du peuple masaï l’un des plus connus du grand public occidental. Les Masaï maintiennent leurs traditions culturelles tout en prenant part aux forces économiques, sociales, et politiques contemporaines, dans la région et au-delà.
Les Masaï sont semi-nomades et ont une économie pastorale exclusive. Ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane lors des changements de saison. Les Masaï se répartissent en cinq groupes : les Arusha, les Baraguyu (en), les Kisongo (en), les Purko et les Samburu.
Les Masaï construisent de petites maisons de forme ovale, souvent temporaires en utilisant des branchages entrecroisés, recouverts de bouse de vache et de boue. Ce mélange sèche rapidement au soleil pour devenir suffisamment dur et étanche. Un groupe de maisons en cercle, ceint par une clôture formée de branches épineuses, forme un enkang. Les troupeaux sont regroupés à l'intérieur de ce cercle (emboo) pendant la nuit afin de les protéger des prédateurs.
Masaï
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AFRIQUE

Kénya


Les Boras sont une tribu indigène de l' Amazonie péruvienne , colombienne et brésilienne , située entre les rivières Napo , Putumayo et Caqueta . Les Boras parlent une langue Witotan et comptent environ 2 000 personnes. La vision du monde animiste Bora ne fait aucune distinction entre les mondes physique et spirituel, et les esprits sont considérés comme présents partout dans le monde. Les familles Bora pratiquent l'exogamie . Les Boras ont une connaissance approfondie de la flore de la forêt tropicale environnante. Comme d'autres peuples indigènes de l'Amazonie péruvienne, comme les Urarina , les plantes, en particulier les arbres, présentent un intérêt complexe et important pour les Boras. Les arcs et les flèches sont les principales armes de la culture Bora utilisées dans les conflits interpersonnels.
Les Boras ont protégé leurs terres des ennemis indigènes et des colons étrangers. Au cours du XXe siècle, le boom du caoutchouc et le génocide du Putumayo ont eu un impact dévastateur sur les Boras, qui ont subi l'esclavage, des violences physiques et d'autres préjudices pour leur population. Un nombre inconnu de Boras ont fui en traversant la rivière Caqueta pendant cette période. Des centaines de Boras ont été réduits en esclavage dans les stations de caoutchouc. Les terres ancestrales de la tribu Bora sont actuellement menacées par des pratiques d'exploitation forestière illégales . Les Bora n'ont pas de réserves indigènes.
Boras (1e rencontre)


Amazonie



AMÉRIQUE
SUD
10 ans entre les 2 rencontres
Malgré tout les cultivateurs indigènes Boras d'Amazonie ont mis au point des méthodes efficaces et écologiques pour exploiter la forêt tropicale. Leur principale forme d'agriculture - la culture itinérante - a évolué vers un système de gestion des terres dont les caractéristiques consiste essentiellement à couper et à brûler la forêt pour préparer un champ agricole temporaire. Lorsque les rendements diminuent après plusieurs saisons de récoltes, le champ est abandonné pour laisser place à une repousse secondaire de la forêt. Cette technique est liée à un autre système d'utilisation des terres actuellement recommandé pour les tropiques, généralement appelé agroforesterie. Ce système combine la production de cultures et d'espèces d'arbres, simultanément ou séquentiellement, sur la même unité de terre.
La terre ancestrale des Boras se trouve dans ce qui est aujourd'hui le sud de la Colombie. Avant le tournant du siècle, la tribu était semi-nomade et résidait dans de grandes maisons communautaires dans la forêt des hautes terres. Ils pratiquaient l'agriculture itinérante dans les champs communaux, complétée par la chasse et la pêche de subsistance. Les Bora ont le choix entre une cinquantaine d'espèces de cultures. Le manioc et l'ananas sont plantés dans pratiquement tous les champs. Les arbres fruitiers, notamment le palmier pêcher, l'uvilla, l'umari, le caimito et le goyavier sont couramment plantés. Les tubercules, les plantes sauvages transplantées et les espèces de bois d'œuvre sont des cultures facultatives. La combinaison des plantes, leurs calendriers de maturation et leur disposition spatiale déterminent les options de gestion qui s'offrent à l'agriculteur.
Boras (2e rencontre)
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Amazonie



AMÉRIQUE
SUD

Retrouvez-les dans l'aventure sur l'Île de Bornéo
Les Ibans représentent le pourcentage le plus important (28,8 %) de la population du Sarawak. Les Ibans sont originaires de Bornéo et leur patrie ancestrale se situe dans la Haute Kapuas , dans le Kalimantan occidental , avant leurs migrations vers le Sarawak à partir des années 1750. Autrefois réputés pour être les plus redoutables chasseurs de têtes de l'île de Bornéo, les Ibans sont aujourd'hui un peuple généreux, hospitalier et placide.
En raison de leur passé d'agriculteurs, de pirates et de pêcheurs, les Ibans étaient traditionnellement appelés les « Dayaks de la mer ». Les premiers colons Iban ont migré de Kalimantan, la partie indonésienne de Bornéo au sud de Sarawak, via la rivière Kapuas. Ils ont traversé la chaîne de Kelingkang et se sont installés dans les vallées fluviales de Batang Ai, de la rivière Skrang, de Saribas et de la rivière Rajang. Les Ibans habitent dans des maisons longues , des structures sur pilotis avec un grand nombre de pièces abritant toute une communauté de familles.
Une maison longue Iban peut encore présenter des trophées de tête ou antu pala . Ces têtes suspendues marquent les victoires tribales et étaient une source d'honneur. Les Dayak Iban ont cessé de pratiquer la chasse aux têtes dans les années 1930.
Ibans


Kalimantan - Bornéo




OCÉANIE
San Augustin
La culture de San Agustín est l'une des plus anciennes cultures précolombiennes de Colombie . Ses débuts remontent au moins au quatrième millénaire avant J.-C. Plusieurs centaines de grandes sculptures monolithiques y ont été découvertes. Des études scientifiques sont en cours sur les origines et la nature de cette culture. Pour cette période, la culture de San Agustín a connu un développement considérable dans l'agriculture, la céramique, l'orfèvrerie et l'art sculptural. Le site de la culture se trouve principalement dans le Parc archéologique national de Tierradentro et le Parc archéologique de San Agustín.
Les origines de la culture de San Agustín remontent au 33e siècle avant J.-C. Une datation au radiocarbone de 3300±120 avant J.-C. a été obtenue pour le site de Lavapatas. La chronologie de la culture est divisée en périodes suivantes : l'archaïque, la formative, la période classique régionale (1-900 après J.-C.) et la période récente. Les anciens habitants qui ont construit les monuments en pierre ont abandonné la région aux XIVe et XVe siècles après J.-C. Les raisons de ce départ ne sont pas claires.
La culture voisine de Tierradentro est liée à la culture de San Agustín. Les habitants de la région sont conscient de leurs racines pré-colombienne et fière de figurer parmi les peuples les plus anciens d’Amérique.
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Colombie


AMÉRIQUE
SUD

Huron
Les Hurons-Wendats sont une nation parlant une langue iroquoienne qui s’est installée dans la vallée du Saint-Laurent et l’estuaire du Saint-Laurent dans la région des Grands Lacs. « Huron » est un surnom que les Français ont donné aux Wendats. Signifiant « tête de sanglier », ce qui fait allusion aux coiffures des hommes wendats, ou alors « voyou » ou « vaurien » en ancien français. À l’époque de la traite des fourrures, les Wendats étaient alliés des Français et ennemis des Iroquois.​​
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Wendake est la seule communauté au Canada où l’on retrouve la Nation huronne-wendat. Depuis des temps immémoriaux, les Hurons-Wendat ont occupé l’estuaire et la vallée du Saint-Laurent, notre majestueuse Grande Rivière, jusqu’à la région des Grands Lacs. C’est le Grand Chef huron-wendat Donnacona qui a accueilli, à Stadaconé, l’explorateur Jacques Cartier lors de son périple à la recherche des Indes, dans les années 1530.
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« Le sentier de l’évolution de la terre d’Amérique a, dans une certaine mesure, lié nos peuples par l’histoire. En visitant notre village reconstitué et en vous laissant emporter par nos récits, vous découvrirez les facettes cachées de la vie des Hurons d’hier à aujourd’hui. Nous espérons que votre séjour parmi nous sera le printemps d’une meilleure compréhension de notre évolution et de notre culture. » Mario Gros-Louis


Canada
Huron - Wendat




AMÉRIQUE
NORD
Les Otavalos sont l'un des peuples indigènes d'Équateur, appartenant à la nationalité Kichwa (du groupe Quechua). Héritiers d'une histoire commençant avant même l'invasion de l'actuel Équateur par les Incas, ils se caractérisent en particulier par leur langue, le kichwa, variante du quechua, qu'ils partagent avec les autres peuples indigènes de la sierra équatorienne, ainsi que par leur longue tradition d'artisanat textile et d'échange commercial, reflétée aujourd'hui par l'important et très touristique marché de la ville d'Otavalo, mais que l'on peut retracer jusqu'à la période préhispanique.
Cette particularité a permis au peuple otavalo de bénéficier, en particulier à partir des années 1980, d'une relative prospérité économique non seulement par rapport aux autres peuples indigènes du pays mais également par rapport aux blancs et aux métis d'Otavalo, ce qui représente une inversion de la hiérarchie coloniale et post-coloniale. Malgré cet essor des activités liées à l'artisanat, au commerce et au tourisme, de nombreux indigènes otavalos ont gardé une activité basée essentiellement sur l'agriculture de subsistance, dont les principaux produits sont le maïs, le haricot et la pomme de terre.
Les Otavalos vivent dans la province d'Imbabura, au nord de l'Équateur, plus précisément dans les cantons d'Otavalo, Cotacachi, Antonio Ante et Ibarra. La population des trois premiers de ces cantons est indigène à plus de 60 %.
Otavalos

Équateur


AMÉRIQUE
SUD

Touareg
Les Touaregs, qui se nomment eux-mêmes les Kel Tamajeq sont une ethnie berbère, divisée en plusieurs confédérations et tribus, ces berbères du Sahara central et ses bordures (Algérie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie, Tchad, et extrême nord Burkina Faso). Ils parlent une langue berbère, le tamajeq, et utilisent un alphabet appelé tifinagh. Ils occupent la plus grande des régions berbérophones. Souvent nomades, leur sédentarisation s'accélère depuis la seconde moitié du XXe siècle. Ils sont confrontés à des formes d'assimilation culturelle et linguistique (acculturation) et à une marginalisation économique et politique (de) qui les ont conduits à la lutte armée dans les années 1990. Beaucoup ont abandonné le nomadisme pour se fixer dans les grandes villes du Sahara, comme Tamanrasset en Algérie ou Agadez au Niger, ou les capitales des États sahéliens (Bamako, Niamey).
Souvent appelés les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche (teint avec de l’indigo, il se décolore sur la peau avec le temps), les Touaregs ont été l'objet de nombreuses représentations, en particulier chez les Occidentaux. Auparavant, l'indigo dominait au sud, dans les palmeraies de la vallée du Draâ. On qualifie le berbère appartenant à une société féodale basée sur le matriarcat, dont le nomadisme est assimilé à la liberté, la sagesse et la simplicité, c'est un « seigneur du désert » mystérieux par sa tenue, son voile.

Sahara oriental


AFRIQUE


Aghori
Du sanskrit "A-ghora", "sans peur", "absence de difficultés" (en hindi, aghori signifie « sale, négligé »), le terme Aghori désigne les adeptes d’un courant de l’hindouisme dont les origines demeurent peu connues. Apparentés au Shivaïsme tantrique, les aghoris ont la réputation en Inde d’utiliser des pratiques subversives, telle la consommation d’alcool et de drogues ainsi que la méditation sur des lieux considérés comme impurs par la société hindoue comme les crématoires (Smashan) ; autant de moyens d’accéder à la libération de l’esprit et à l’émancipation finale des cycles de réincarnation (Moksha). Quoique pouvant consommer des charognes humaines, ils se déclarent végétariens. On peut distinguer comme principaux foyers des aghoris, Varanasi dans l’Uttar Pradesh (Bénarès), Girnar dans le Gujarat, Tara Peeth au Bengale, et Pashupatinath au Népal (Katmandou).
À l’origine, les pratiques aghoris étaient effectuées principalement dans le Smashan, la plate forme crématoire hindou. Ce lieu de désolation, de mort, considéré comme impur, est en réalité le lieu de passage nécessaire menant à la libération. C’est par le feu des bûchers funéraires (agni) que le défunt purifie son âme afin d’obtenir la délivrance. Ainsi, le Smashan est considéré par les aghoris comme un lieu propice à la pratique rituelle et à la mortification (tapasya), en vue d’obtenir une libération de son vivant. Le crématoire représente l’austérité de la vie ascétique et le détachement du monde matériel. Le Smashan est peuplé dans la mythologie hindoue, de nombreuses créatures immatérielles (fantômes, ogresses, sorcières, vampires) qui tentent de déstabiliser l’ascète. Par son courage et sa détermination (vira), il peut traverser les voiles de l’illusion (Maya) afin d’obtenir une vision permanente de la réalité.
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Inde




ASIE
CENTRALE



Indice
Retrouvez-les dans l'aventure sur la Route des Volcans
Les principaux groupes ethniques de l'Équateur comprennent un certain nombre de populations parlant des langues autochtones et hispanophones des hautes et basses terres. L'ethnicité en Équateur est souvent une question d'auto-identification. La plupart des Équatoriens se considèrent comme métis et ont tendance à s'identifier à leur région de naissance ; la culture métisse est très régionalisée. Les quichua des hautes terres, dont beaucoup parlent aussi l'espagnol, n'ont commencé que récemment à s'identifier ethniquement à des régions au-delà de leurs villages d'origine ; ils se désignent souvent eux-mêmes sous le nom de Runa (« peuple »). Ils sont concentrés au nord de Quito , à proximité d' Otavalo et de Cayambe ; et dans les hautes terres centrales, des environs de Latacunga jusqu'au-delà de la frontière sud de la province de Chimborazo.
Le fameux “Hielero” (homme extractant la glace) du volcan Chimborazo, légende équatorienne et ultime pratiquant de cette tradition indigène Kichwa s’en va, avec son lot d’histoires, d’anecdotes, d’années à gravir ce volcan, de tonnes de glaces extraites et soulevées, de kilomètres parcourus pour transporter ces blocs précieux et éphémères. Enveloppés dans de la paille, permettant de prolonger leur durée de vie jusqu’à être vendus sur les marchés de Riobamba, les pains glacés de Taita Chimborazo furent le gagne-pain Baltazar pendant plus d’une soixantaine d’années. La récolte de glace du Chimborazo remonte à des siècles, puisant ses racines dans les traditions indigènes Kichwa de la région des Andes équatoriennes… mais c’est seul que Baltazar Ushca a terminé sa vie à fouler les paramos enneigés du Chimborazo. Cet homme qui conservait cette tradition, est parti avec elle dans sa tombe.
Runa


Communidad Andina
Baltazar Ushca
(Hielero de Chimborazo)
1944 - 2024

AMÉRIQUE
SUD

Zalabieh
En langue arabe bédouin, bedu, signifie « habitant du désert ». Ils ont une histoire millénaire avec la Jordanie. Originaire de la péninsule arabique, ce peuple nomade perpétue des traditions ancestrales façonnées par les conditions arides de leur environnement désertique. Historiquement, les bédouins étaient des éleveurs de chameaux, de moutons et de chèvres. Ils se déplaçaient avec leurs troupeaux à la recherche de pâturages et utilisaient leurs connaissances du milieu désertique pour se déplacer et trouver des sources d'eau. Aujourd’hui la grande majorité des bédouins en Jordanie se sont sédentarisé abandonnant leur mode de vie nomade. L’urbanisation croissante et l’accès limité à certaines ressources naturelles ont poussé une grande partie des nomades à s’adapter. Une dizaine de milliers de bédouins serait toujours nomades en Jordanie. Il existe différentes tribus, une dizaine environ. Les Zalabiehs peuplent le désert de Wadi Rum. Les bédouins ont très peu de biens. Ils vivent dans des tentes traditionnelles, confectionnées avec des couvertures de poils de chèvre et de mouton tissés pour la rendre étanche. Elles sont faciles à installer et à démonter, essentiel pour leur mode de vie nomade. Les femmes s’occupent de la grande partie des tâches essentielles, la cuisine, l’éducation des enfants, la traite des animaux, le tissage, tandis que les hommes surveillent les troupeaux et assurent le lien social entre les différents membres de la tribu. Ils sont connus pour leur sens de l’hospitalité, ils mettent un point d’honneur à accueillir chaleureusement les visiteurs. Les bédouins prennent soin de leurs invités, leur offrant un abri, de la nourriture et du thé, une tradition ancestrale millénaire très codifiée.
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Jordanie

Arabie-Saoudite

Moyen
Orient



Baïga
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Les Baïga sont l'un des peuples aborigènes de l'Inde centrale. Ils parlent une langue dravidienne. La tribu Baiga est une tribu d’environ 400 000 habitants qui vit dans les états du Madhya Pradesh – du Mandla et du Balaghat district de l’Uttar Pradesh, du Chhattisgarh et du Jharkhand en Inde. Leur métier est surtout l’élevage du bétail, l’agriculture et la chasse. Ils sont aussi travailleurs journaliers et distillateurs de vin. Les Baiga sont une tribu pauvre : 50 % de la population ne mange que deux fois par jour. Parmi les Baiga on trouve les médecins de médecine naturelle qui soignent avec les herbes. Les Baiga exerce une agriculture itinérante. Ils sont chasseurs. Ils sont dépendants de leurs forêts. Après un décès ils abandonnent leur maison pour en construire une autre.
Les Baiga accordent aux tatouages une place centrale dans leur mode de vie : Le tatouage est la seule chose qui subsiste après la mort. C’est la seule tribu où le corps des femmes est entièrement tatoué. Cet art tribal est désormais couché sur le papier. Il étonne et nous renvoie à des âges ancestraux où le corps et les esprits étaient liés. Les femmes Baiga ont aussi tatoué leur visage (le « gudna »). Ces tatouages ont une relation avec leur religion, leurs dieux et déesses. Les jeunes filles Baiga commencent à être tatouées, pour la première fois à l’âge de sept ans ; la deuxième partie de leur corps est tatouée à la puberté.


Inde
Publication obtenu
dans



ASIE
CENTRALE


Maya
La civilisation maya est une ancienne civilisation de Mésoamérique principalement connue pour ses avancées dans les domaines de l'écriture, de l'art, de l'architecture, de l'agriculture, des mathématiques et de l'astronomie. C'est une des civilisations précolombiennes les plus étudiées avec celles des Aztèques et des Incas. Elle occupait à l'époque précolombienne un territoire centré sur la péninsule du Yucatán, correspondant actuellement à une partie du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador. C'est une des plus anciennes civilisations d'Amérique : ses origines remontent à la préhistoire. La sédentarisation de populations est attestée, dans l'aire maya, à l'époque archaïque, entre le VIIe et le IIIe millénaire av. J.-C., les villages les plus anciens ayant été retrouvés sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l'océan Pacifique.
La forêt avait repris ses droits sur la plupart de leurs cités, et, peu après la conquête espagnole, aux XVIe et XVIIe siècles, certains prêtres espagnols ont commis un crime contre la culture maya et ont brûlé la quasi-totalité des livres (codex) en écorce de figuier, laissés par les Mayas ; seuls quatre codex ont été retrouvés. Les études récentes privilégient dans leur grande majorité une accumulation de facteurs défavorables, qui auraient entraîné des conflits sociaux internes et externes, jusqu'à la faillite et l'abandon du système socio-politique des cités-États. De nos jours, une large part de la population rurale du Guatemala, du Yucatán et du Belize descend des Mayas et parle l'un des 28 dialectes mayas. La modernité a fait son chemin et on des styles plus comtemporains. Ils sont très accueillants et fière de leurs racines Maya.

Mexique

Guatemala



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